Olbia se décline en moules, gros bateaux et avions, la preuve :
Moules en parc et bateau en partance,
Moules en eau et avion en l'air,
Gros bateaux .... inanimés...
Très animé celui là…
Deuxième port commercial sarde Olbia reste une ville sympa offrant un super abri en cas de coup de torchon éolien, au fond d’un chenal de plus d’un mile nautique.
Possédant un quai gratuit nous y amarrons La Licorne, mais devons déchanter et larguer car la visite impromptue d’une unité de la Marina Nazionale et de la Guardia di Finanza est attendue prompto ! On reprend donc un mouillage dans le golfe à la plage des Salines à 7 Kms de la ville que nos VTT vont parcourir une bonne dizaine de fois.
Mais bon, on sait que les gens du voyage sont souvent mis à l’écart ou au banc … de sable.
Donc Olbia c’est un port avec aéroport voisin et une conchiliculture renommée : ce sont les fameuses moules d’Olbia, exportées dans toute l’Italie.
Nous profitons de cette escale pour chevaucher un superbe étalon-scooter dénommé « Piaggio el bello » pour vadrouiller le long du fleuve Mannu « of course » (en anglais dans le texte), à la découverte du « lointain ouest » (en français dans le texte). Grande belle route qui contraste avec le sinueux asphalte corse. Les paysages sont agricoles et vallonnés.
Plaine du Rio Mannu.... tu descends ?
En fait nous visons la région du Logoduro au sud-est de Sassari, car riche en sites touristiques.
Car sachez le en Sardaigne il y a deux choses à ne pas manquer : les nuraghes et les églises de style romano-pisan, qui parsèment le territoire du nord au sud et d’est en ouest (plusieurs centaines de chaque). Bon on ne va pas tous vous les montrer rassurez-vous…
La civilisation nuraghique qui s’étend grosso-modo du Xe au V siècles « antéchists », c'est-à-dire la période pharaonique égyptienne n’en a ni la magnificence ni la beauté.
Vous vous souvenez de Filitosa en Corse (non ? alors cf l'article «Corse the End » ) et bien ce sont des constructions de type mégalithique, encore très mal connues et fortifiées me rappelant un tantinet la froideur de l’architecture inca en moins fignolé.
Je vous montre San Antine un Nuraghe royal très bien restauré avec des chemins de ronde internes où il devait faire bon conter fleurette à sa dulcinée… non ? au mois de février au clair de lune… non toujours pas ? avec la massue en guise de guitare… bon je n’insiste pas.
De structure architecturale parfois fort complexe où les habitations jouxtaient les tours martiales.
Parcourrons une vingtaine de siècles et découvrons avec ravissement cette fois, les églises, basiliques, prieurés, et autres lieux de cultes de la période romane et s’édifiant dans le plus pure style pisan.
Tiens je vous montre SS Trinita de Saccargia du XIIe s et son beau clocher de 40 m
(excuses la dominante verte ... j'y suis pour rien)
et San Pietro de Sorres (même époque) qui alterne noir et blanc jusqu’à l’intérieur. Style facilité par la présence de pierres volcaniques partout présentes.
Je reste toujours coi (si, si) devant la simplicité du style roman et la quiétude qui en émane, pas vous ?
Bon retour à Olbia en super-bike-scoot par une douce chaleur de 40° et dix de der.
Bon j’écourte... trop chaud…. Je vais piquer une tête, … puis une petite mousse bien fraîche peut être….