Brésil état de Bahia Porto Seguro lieu de découverte.
Costa do descobrimento. Porto Seguro.
C’est lui :
Pedro Alvares Cabral le navigateur qui a découvert le Brésil, c’était il y a 510 ans. Un 22 avril en 1500.
Le monde connu avait cette tête :
L’Afrique assez bien représentée, tout comme l’Europe bien sûr, mais l’Amérique se résume à l’hémisphère sud et aux Antilles, les océans Indien et Pacifique sont tout « riququi », l’Australie reste « terra incognita », l’Asie petite avec une Chine à peine plus grande que le Vaucluse…
Le plus incroyable, ce sont les moyens qui ont amené notre olibrius de portugais en terre brésilienne après plus de 2000 milles de traversée atlantique…. :
Incroyable qu’un tel fer à repasser ait pu franchir l’immensité océane….. Archimède aurait été fier de voir son principe ainsi vérifié….
Quand on pense, que le lest du bateau afin qu’il ne se retourne pas était assuré par des pavés… ça laisse rêveur….. pavés que l’on retrouve sur les routes tant du Cap Vert que du Brésil…
Bon, en abordant dans la région de Porto Seguro (entre Salvador au nord et Rio au sud) Cabral rentre en contact avec les natifs, des Tupi-Guarani assez sympa mais un tantinet anthropophages, ce qui a vite fait de rafraîchir les formules de politesse.
Grande case des indiens Tupi-Guaranis.
Les Tupis, sont une des grandes ethnies indiennes natives, qui descendent au sens propre du terme des chasseurs-cueilleurs venus du Nord continent au Xe avant JC, eux-mêmes issus via le détroit de Behring des peuplades asiatiques il y a 15.000 ans et 3 jours. (c’était un dimanche si je me souviens bien…. Un samedi ?....).
Néanmoins, pour Cabral c’est un lieu paradisiaque qu’il dénomme Terra Sta Cruz au nom du royaume du Portugal. C’est un an plus tard que Vespucci revient du côté de Salvador, et prend possession du pays futur Brésil.
Entre Salvador et Rio, mais toujours dans l'état de Bahia.
Il choisit aussi Porto Seguro ayant vu la protection d’une barrière de corail qui longe la sortie d’un petit fleuve le Buranhem.
Entrée de la passe de Porto Seguro.
Mais Porto Seguro reste le lieu de la découverte, et siège 20 à 30 ans plus tard d’une des premières cités construites de la nouvelle colonie : Villa de Nostra Senhorà de Penà.
Ce beau morceau de marbre made in Lusitanie fut le symbole attestant la primauté du royaume portugais sur la nouvelle terre.
La stèle, l'arbre et le Coke ?
Au nord de Porto Seguro s’étend « a costa do descobrimento », avec quelques beaux villages côtiers, comme Santo André et Santo Antonio et son énorme statue sainte dominant la côte, très très « Mandarom ».
Vue de Sto Antonio
Santa Cruz de Cabralia.
Santa Cruz de Cabralia haut lieu historique et sa belle église du XVIIIe. qui domine le port.
Sta Cruz de Cabralia.
" On croirait les iles du Levant vues des Moulins de Paillasse...."
Mais c’est au Sud de porto Seguro que se situent les plus beaux sites du coin. (carte en fin d'article)
Arraial d'Ajuda.
Tout d’abord sachez que notre venue dans ce sud bahianais a été motivée par l’invitation d’un poto mi tropézien, mi brésilien (d’adoption), qui sévit dans la région depuis quelques décennies….
Jean Marie, Jean Michel et votre gribouilleur de blog.
Il vit en Arraial d’Ajuda ( de l’autre côté du fleuve), qui n’est pas sans nous rappeler la cité tropézienne des années 60 -70 (celle de notre jeunesse). Très sympa et cool le petit village dominant la côte est envahi lors de la haute saison. Une petite colonie française y a élu domicile.
Si vous passer par là, il existe une petite pousada qui vaut le détour, Beijo Do Vento est son nom, et c’est notre Ami Jean Michel (au centre sur la photo) qui y officie en tant que tenancier et non moins proprio.
Pousada Beijo do Vento (le Baiser du Vent) en Arraial d'Ajuda.
Belle vue sur le Congo.
La maison qui nous accueille, recueille, et tout aussi charmante.
Jean Mi c’est un marin, un voileux, celui là même qui nous a accompagné dans la Baie de Tous les Saints, (je parle pour les ceusses qui suivent, et qui ont lu le dernier gribouillis blogesque de la Licorne…. Et qui ne roupillent pas au fond de la salle comme certains…..je ne vais pas les dénoncer, mais….. y mériteraient….. ). Quand à Jean Marie il va bien finir par s'amariner et venir faire un bout de route avec nous.
Je vous invite à une petite virée dans le village d'Arraial:
Magasins très chicos d'Arraial
Le gendarme d'Arraial.
En plein centre, sur la place le petit cimetière, où les occupants à l'ombre peuvent siroter une caïpi....
L'église et son mini corco.
Les belles villas du village sont bien loin des favelas des mégapoles brésiliennes.
Un des principaux attraits d’Arraial est la magnificence de ses plages. Sable blond, cocotiers verts et falaises rouges en déco… c’est comme Pampelone en … mieux,… d’ailleurs…….
falaises rouges, accessible en...
string rose de préférence;
Plage de Pitinga accessible en....
en string bleu-vert....
Nous profitons de l’hospitalité de Jean- Marie pour sillonner la côte sud en moto, in pedibus, ou omnibus.
Troncoso
Trancoso avec sa place ex terrain de foot joliment cerné de maisons multi couleurs, et de flamboyants, rouges et oranges.
Quadrado historico de Troncoso.
Flamboyant orange.
Maisons Bénéton.
Ses plages sont superbes, celle des coqueiros est tip-top.
Vendeur d'abacaxi (ananas) tout frais cueillis
Caraïva
Par une belle piste nous rejoignons un autre havre de paix, Caraïva, petit morceau de paradis isolé du monde, où le temps s’est arrêté il y a quelques heures, et ne semble plus vouloir repartir.
Protégé des véhicules motorisés par un fleuve, ses rues ensablées, ses maisons tout de bois construites, ses plages immenses, ses pousadas fondues dans le site, nous poussent à faire un petit break de quelques jours.
Petit tour:
Le fleuve
Les berges du dit fleuve.
Le place.
Rue ensablée du village.
La maison du sacristain....
Le bar...
Le supermarché..... si si à droite.
La plage perso...
Cette superbe auberge nous accueille pour 20 euros la nuit et nous gratifie d’un « pestacle » digne des mille et une nuits avec cette pleine lune sortant des ondes, décollant de la lointaine Afrique, accompagnée de palmes de cocotiers, saupoudrant de lumière argentée, notre fenêtre de chambrée….
Lever lunatique.....
Et ce n’est pas fini…… quelques heures plus tard, Râ décide de relever le défi et nous irise le ciel oriental, de son éveil.
De belles images plein les mirettes….
Un petit résumé visuel cartographique de cette belle côte de la découverte:
Pour finir voici quelques clichés pris à la dérobée, et gracieusement offerts par dame nature qui décidément au Brésil s’en donne à cœur joie, pour notre plus grand plaisir…..
Comment ne pas admirer cette merveille d'ibiscus mauve.
" t'as raison l'est beau l'ibiscus"
Pata di Vaca.
Flamboyant orange.
Bougainvillier.
Décidement j'aime bien photographier ces ibiscus ou roses de chine....
Ombres et lumières dans les palmes.
La vie est très belle dans ce pays béni des Dieux.
Ah les plages du Brésil............
A bientôt pour une dernière virée dans l'état de Bahia : sur les pistes des diamants de la Chapada.